• Encore une recette de Veganomicon. J'ai trouvé un p'tit défaut au livre: la recette est "pas mal bonne" plutôt qu'"archi délicieuse" comme toutes les autres recettes de ce livre que j'ai essayées jusqu'à maintenant.  Je trouve que c'est une bonne idée de salade, mais un peu simple... Elle me rappelle une recette qu'une tante me faisait quand j'étais petite, et j'y aurais ajouté quelques morceaux de bacon végé pour qu'elle soit identique. Là, j'aurais adoré. Je retiens cette idée pour la prochaine fois !


    2 commentaires
  • Mon coup de coeur Renaud Bray de la semaine (un des leurs aussi, d'ailleurs), pour 10 à 15$... Un bain moussant à l'odeur envoûtante de canelle et gingembre. Il n'en prenait que peu pour une baignoire remplie de mousse ! J'aime voir que des produits pour le bain végétaliens sont vendus dans des magasin facilement accessibles à tous !

     

    Bon, je sais, ça dit "sensual", mais je m'en fous, moi je n'ai besoin de personne pour profiter d'un bon bain relaxant !  Profitez de votre lundi de congé ! xox !


    3 commentaires
  • Dcidément, Veganomicon, tu m'enchantes. Je ne sais pas par quel miracle, mais cette recette avait l'ai de rien, et je me suis hyper régalée. C'est le Pineapple-Cashew-Quinoa Stir-Fry... J'adore quand un plat mélange les saveurs et des textures. Ici, croustillant, tendre, sucré, salé, un peu sûr, juste assez... et surtout, santé ! Le goût m'a rappelé les bouchées en entrée très chères de Chu Chai, dont j'ai déjà parlé (plusieurs ingrédients semblables, d'ailleurs...), mais pour bien moins dispendieux! Je n'avais plus assez de basilic pour la recette, mais je pense que ça aurait été encore meilleur, ce qui porte le plat au niveau 7e ciel. Bon j'avoue qu'il y a plusieurs bonnes recettes, mais quand même, c'en est une excellente ! Je pense que c'est ce que je vais préparer quand je vais recevoir de la visite la prochaine fois.

    Aussi, Mademoiselle B, tu m'avais demandé une photo de l'intérieur des filets de faux-poisson végétaliens à la suite de la lecture de mon article du 1er avril, donc voici... Ce sont des filaments, comme du vrai poisson. Une imitation parfaite. La deuxième fois que j'y ai goûté, j'ai un peu plus aimé le goût, déjà. Plus encore, j'ai montré l'emballage des filets à ma nutritionniste, et elle m'a confirmé que les ingrédients sont plutôt intéressants, rien de trop chimique pour une source de protéine différente et originale.  

    Une blague de légumes qui m'a elle aussi bien fait rire :  

    Et pour Pâques, une blague de dinde... car on mange de la dinde à Pâques, non ? Sinon, et bien désolée! À force d'être végétarien, on oublie les traditions, et je n'avais pas de blague de chocolat tout près ! Je m'excuse également pour la vulgarité, mais j'ai jugé que le rire en vallait la peine !

    Ce soir, je suis reçue à souper chez une tante... C'est le moment de l'année où j'ai de la difficulté à demeurer vegan, car cette tante sait que je suis végétarienne mais ne comprendrait pas que je ne mange pas d'oeufs ni lait... Oh well, peut-être que je vais trouver des trucs intéressants dans le buffet qu'elle prépare habituellement... Je vous en reparle... Allez, joyeuses Pâques ! xox  

     


    5 commentaires
  • J'essaye souvent de nouveaux produits vegan, mais je ne les trouve pas assez "originaux" pour faire l'objet d'un blog à eux seuls... J'en mets donc quelque-uns ensemble, ici.

    Les imitations de viandes de toutes sortes, de toutes les saveurs, et de toutes les marques... on aura jamais fini de toutes les essayer. Ici, des burgers de Sol Cuisine, des burgers Amy's, et des saucisses Tofurky "bière et tofu". Menoum, menoum, à condition de supporter les imitations de viande ! De plus en plus, je dois dire que je délaisse les imitations trop réalistes... J'aime me faire mes propres boulettes, qui ressemblent moins à de la viande.

           

    Une marque de mayonnaise différente: Nosoya. Pas mal, mais je préfère encore la Vegenaise. Meilleure chance la prochaine fois !

    Et puis il y a ces intéressants repas en canne de Jyoti pour lorsqu'on est pressés (attention au sel!!). C'était nouveau sur la tablette de mon magasin d'aliments naturels préféré. À droite, les épinard et feuilles de moutarde avec gingembre et piments. Ça se met bien sur du riz, du couscous ou du quinoa, par exemple, mais je l'ai mangé comme ça, avec du pain et de la margarine. Oui, je sais, on dirait de l'extraterrestre écrabouilli et/ou vomi. C'est de la giblotte verte foncée... Je ne voudrais pas par contre que mes métaphores vous repoussent à l'essayer, parce que franchement, c'est différent, c'est plutôt bien, et je compte bien en racheter !

      

    Mon stock de cartoons s'épuisant graduellement, je suis retrounée fouiller sur le net pour trouver des meilleures blagues (car les "restants" sont toujours les moins drôles ). L'image d'aujourd'hui a réussi à me faire éclater de rire seule dans mon salon. Je vous la partage donc !


    5 commentaires
  •  Bonjour!

    Je suis toujours aussi contente de vous écrire, mais mon message est un peu plus triste ce matin (pas tant quand même…). Je voulais depuis un certain temps aborder la rumeur sur la présence de troubles alimentaires chez les végétariens et végétariens, mais je ne voulais pas viser personne en particulier, car après tout, qu’est-ce qu’on sait de la vie des autres, vraiment? Je prends donc mon histoire – qui ne se généralise pas nécessairement* - en exemple. Et toujours, j’espère ne pas vous insulter… en espérant ne pas me faire juger à mon tour ! Lisez donc ce post jusqu’à la fin, si vous êtes tentés de juger ou de vous inquiéter/ fâcher que j’ « empire les rumeurs ». Ce n’est pas si mal !

    Cette semaine, je suis allée voir une psychiatre et le diagnostic que tous mes proches avaient deviné depuis bien longtemps est tombé : trouble de personnalité limite. Je suis repartie avec une prescription de médicaments, et étonnamment, un certain soulagement que ce « truc » ait un nom. Surprise ? Non… Après tout, c’est mon domaine et les gros diagnostics ne me font pas peur. Plus que des étiquettes et des jugements, pour moi, ils peuvent représenter tout simplement le nom d’une maladie, la certitude qu’on est pas seuls, et qu’il y a des traitements. C’est comme une couleur de peau ou une orientation sexuelle, les gens ne se limitent pas à une caractéristique ! C’est aux gens de mon entourage, je pense, que ça fait plus peur. Un trouble de personnalité, c’est ancré, c’est stable, c’est épuisant ! Mais après tout, je reste la même, et ce sont ceux qui cessent de me fréquenter pour ça qui font une erreur ! Je suis plutôt sympa, en fait, je dirais!

    Vous pouvez lire  sur ce trouble, si vous ne le connaissez pas, mais j’attire votre attention sur le critère diagnostic qui concerne l’impulsivité : les borderlines (autre nom qui désigne le même trouble) ont souvent des troubles alimentaires. Tout le monde les connait un peu : de l’anorexie à la boulémie, en passant par l’hyperphagie et le trouble alimentaire « non-spécifié ». Il y a aussi les gens qui s’imposent des diètes très strictes et qui pensent à ce qu’ils vont manger dans 3 jours, les fous de l’exercice, les accros aux produits naturels, et j’en passe. Je souligne que ça reste à distinguer des gens juste « très sains ». Si vous êtes heureux comme vous êtes, on ne parle pas d’un trouble. Si vous faites de l’exercice tous les jours, et bien vous pouvez aussi être plus enviables (dans la plupart des cas) que malades, c’est vous qui savez !

    Mais je dois dire que les troubles alimentaires ne sont pas si rares parmi les végé non plus, et je pense qu’on doit en parler. Une étude disait que 97% (!) des adolescentes qui devenaient végé avaient pensé que cela pourrait entre autres les aider à perdre du poids (la façon « socialement acceptable »). Ce n’est pas nécessairement malsain de vouloir perdre quelques kilos en plus d’aimer les animaux, mais je pense qu’on peut rester plus vigilent, pour les cas où ça pourrait amplifier, dégénérer, ne pas avoir de fin… Il m’est arrivé de voir dans les expositions végé des personnes très maigres vendre des produits, et j’avais l’impression qu’elles pouvaient tomber par terre à tout moment. Mais bon, je ne veux pas juger ! Ces gens sont minoritaires, ils sont des adultes qui prennent leurs propres décisions par rapport à eux, et il y a bien sûr des gens qui sont faits très minces sans avoir de trouble, mais je ne pense pas que je fabule complètement non plus quand je souligne que les végé peuvent être plus à risque des développer ces troubles.

     Personnellement, j’ai à peu près tout eu, des années AVANT d’être vegan, ce qui me classe plutôt parmi les troubles « non-spécifiés ». Puis je rappelle que je parle pour moi ici, et pas pour les autres. Je dirais que j’ai considéré le risque de développer un trouble avant de choisir d’être vegan, connaissant mes vulnérabilités. Pendant un certain temps, je me suis demandé si trop me restreindre pouvait « cacher quelque chose ». Puis un jour, j’ai pris une décision claire, et je vis bien avec mon choix d’être vegan !

    En fait, vous voyez, les troubles alimentaires sont très difficiles à changer  et sont souvent accompagnés d’une grande culpabilité. Les gens qui se sentent plus facilement coupables sont souvent plus attentionnés, généreux, engagés dans des causes, pour servir la société (se « déculpabiliser »). Ce n’est pas mal, c’est plutôt bien. Je ne peux pas me passer de chips, mais je peux vivre une vie sans viande, œufs et lait car je crois aussi à la cause des végétaliens! Le jour où je suis devenue vegan, je savais que de toute façon, j’aurai toujours des règles un peu strictes et différentes dans mon alimentation, et tant qu’à ça, aussi bien que ce soient des règles qui répondent à mon amour des animaux et de la nature. J’ai donc choisi d’être stricte ET engagée pour la cause. Ça soulage ma culpabilité, et me donne un sentiment d’identité en lien avec mes valeurs, les borderlines ayant souvent également des instabilités au niveau de l’identité. Le meilleur des mondes ! Mon « trouble » s’est changé positivement en « bonne cause », et je me fous de mes collègues psychologues qui me jugent à tous les jours, car même eux ne comprennent pas tous et ne voient que la restriction. Dans le domaine, on a tendance à tout analyser, c’est un peu exagéré! Plus encore, déterminée à viser un mode de vie sain, j’ai été longtemps suivie par une nutritionniste, et je tiens à rappeler qu’il est tout-à-fait possible d’avoir un régime végétalien équilibré, contrairement à plusieurs rumeurs qui persistent !

    Voici donc comment le veganisme m’a aidée plutôt que « dégradée ». J’ai le sentiment d’être moi, d’être vraie, d’être un peu plus libre. Je n’ai honte ni de qui je suis, ni de mes choix, ni de mon passé. Actuellement, dans plusieurs centres pour troubles alimentaires, les intervenants interdisent aux patientes d’être végétaliennes ou même végétariennes. Je ne veux pas révolutionner le système, mais comme je sais que dans mon cas ça a davantage été une piste de solution réfléchie, je doute un peu de ces décisions… Si un jour mes clients ont des troubles alimentaires, je serai un peu plus ouverte, ce qui ne m’empêche pas de demeurer vigilente !

    Voilà ! C’était mon éditorial (et l’occasion de me vider un peu!)… Chacun fait sa propre évaluation personnelle et intime de ce qui motive les choix de devenir végé! Les « bonnes » raisons sont tellement nombreuses : pollution et environnement, amour des animaux, économies, santé, dégoût et préférences, écart riches-pauvres, etc.

    Et pour en rire :   

     


    6 commentaires